SEO, comment réconcilier algorithmes et responsabilité sociétale et informative des entreprises ?

[SEO] Où en sommes-nous exactement ? De 300 mots, nous sommes allègrement passés à 650 voire 800 mots et plus par page… Un casse-tête pour les référenceurs à l’affût du moindre frétillement d’algorithme, côté Google et autres moteurs de recherche ! De beaux jours en perspective pour les rédacteurs web ? Pas si sûr…

C’est en lisant une énième publication sur comment améliorer son SEO (Search Engine Optimization ou art du référencement naturel de votre site web), et après quelques commentaires avisés sur mon compte Linkedin − de la part de spécialistes de la question j’entends −, que je me décide à partager le fruit de ces échanges.

Si pour Geoffrey Leroy, fondateur de l’agence web Canefora à Annecy :

300 mots c’est le minimum acceptable par Google ! Effectivement il faut viser les 800 mots par page… Voire plus ! 1200, 1600, 2000 mots c’est le rêve pour Google ! (…) il y a 2-3 ans, il a été montré que faire 1800-2200 mots était le plus efficace pour le SEO !

Je m’empresse alors de lui répondre : « Encore faut-il avoir du contenu de qualité à proposer… », en faisant référence à mon précédent post sur le slow content et la responsabilité sociétale et informative des entreprises (article à lire ici) ! Comment éviter « la cacophonie éditoriale », ralentir la cadence et redonner du sens à son contenu ?

À cela Benjamin Louvat, Head of Content Marketing chez Upfluence à Lyon, de répondre:

Déjà en 2014 les articles de 2000+ mots étaient souvent mieux placés dans les résultats de recherches. C’est encore plus vrai aujourd’hui où nous cherchons la plupart du temps des contenus de qualité, innovants, souvent visuels (infographie, data visualisation, vidéo …) qui apportent une information construite.

Il nous invite à lire l’article de 2014 en question (écrit par un auteur du New York Times s’il vous plaît)… autant dire que le sujet n’est pas nouveau, mais cela ne veut pas pour autant dire que les américains ont 4 ans d’avance sur nous, ou que ce sujet ne soit plus d’actualité !

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Ces premiers échanges ont aussi suscité l’intérêt de Mael Palau, Product Owner at MediaValet inc. à Vancouver (en direct du Canada vraiment ?) :

Ce qui est le plus surprenant c’est que Google nous pousse à faire des contenus de plus en plus étoffés tout en nous demandant d’expliciter la valeur ajoutée dans notre premier paragraphe afin de ranker en position 0…

Voilà une interrogation de plus… sans réponse à ce jour… si ce n’est ce dernier commentaire de Geoffrey Leroy :

Oui, une déviance des demandes Google qui fait apparaître du « Grey Hat ». Un contenu de qualité en 1er paragraphe puis du contenu pauvre après. Sauf qu’à la prochaine mise à jour de l’algo on va encore voir plein de référenceurs pleurer !

Alors là, comme ça devient technique, je vous épargne une visite dans l’encyclopédie du webmarketing… Le « Grey Hat SEO » est une technique de référencement située entre le White Hat SEO (méthode en accord avec les réglementations de Google), et le Black Hat SEO (méthode cherchant à contourner les algorithmes de surveillance de Google, Google Penguin et Google Panda).

Pour conclure, je reviens quand même à la question posée en amorce de cet article : SEO, comment réconcilier algorithmes et responsabilité sociétale et informative des entreprises ?

Comment sortir de l’emprise de Google et consorts ? Des réponses à chercher peut-être du côté de la sérendipité, en référence au fait de trouver par hasard quelque chose d’intéressant, sans que cette chose n’ait été l’objet de la recherche initiale. Ce présupposé se résume ainsi dans cette équation : internet + sérendipité = contenus pertinents. Une méthode aujourd’hui plébiscitée par les marques, et qui pourrait bien aider à lutter contre l’obsolescence programmée de notre humanité !

Lire un précédent article sur le sujet

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PS : Merci Geoffrey, Benjamin et Mael pour vos contributions !

Un avis sur “SEO, comment réconcilier algorithmes et responsabilité sociétale et informative des entreprises ?

  1. Et qu’en est -il de mettre en Gras beaucoup de texte dans un article?
    Cela ne serait-il pas un risque aux yeux de Google dans un futur proche?
    Google Usein BOLD, sorte de filtre rapide genre 100m en moins de 10 secondes!
    C’est à dire plus de 50 mots en gras = claquage de la cuisse, et mise au repos.

    Et ici, si on enlève le mot gras, il n’y a pas 2000+ mots à peine 700:
    https://dictionnaire.reverso.net/francais-anglais/gras

    De toute façon c’est toujours pareil, si tout le monde fait la même chose au bout d’un moment la bulle éclate et les règles changent…

    J’aime

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