Comment communiquer sur son engagement éco-responsable et ses initiatives pour la préservation de l’environnement et le développement durable sans être taxé de «greenwashing» ?
Trop souvent les entreprises se demandent si trier ses déchets, utiliser des véhicules électriques ou prendre le train plutôt que l’avion, sont des actes qui comptent. Et quid de la compensation carbone ?
Qu’est-ce qu’une marque est en droit de revendiquer et de mettre en avant dans sa communication digitale tout en restant crédible, et en optimisant son référencement SEO par la même occasion ?
Si faire preuve de bon sens et communiquer en toute transparence semble évident, a contrario, faire l’impasse sur son (éventuel) engagement pour la planète reviendrait à nier le sujet… et serait in fine encore plus mal perçu, voire pénalisant pour l’image de marque de l’entreprise.
Évitons toutefois certains écueils… comme tente de le démontrer l’infographie ci-dessus (Sketchnote de Valery Pernot inspiré par Jean-Marc Jancovici et Maxence Cordiez – publié par J-Pierre Dieterlen).
Comment les vidéos menacent-elles l’environnement?
Tout ça vous a donné une petite poussée de militantisme ?
Nous pouvons alors maintenant aborder un sujet plus délicat… la pollution numérique, et plus particulièrement celle générée par les vidéos, ces « menaces invisibles pour l’environnement ». On en raffole tous, c’est facile et rapide à lire, ça demande peu d’efforts intellectuels et en plus c’est souvent amusant.
Oui mais voilà… Selon une étude du Think Tank The Shift Project, la vidéo en ligne aurait généré en 2018 plus de 300 millions de tonnes de CO2 (soit 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, c’est-à-dire autant que l’Espagne). Et cette tendance pourrait doubler d’ici 2025, notamment avec l’arrivée de la 5G.
The Shift Project préconise donc de mettre en place une « sobriété numérique » pour diminuer l’usage et le poids des vidéos qui sont stockées dans les data centers, gros consommateurs d’énergie et réputés pour être des « gouffres écologiques ». Une autre solution, déjà mise en œuvre, consiste à récupérer la chaleur de ces centres de données pour alimenter le chauffage urbain.
Et si de notre côté, nous faisions l’effort de consommer les vidéos avec modération ? C’est un peu comme l’histoire de la compensation carbone. N’est-il finalement pas plus facile de compenser que de changer de comportement ?
Étude de cas
Lorsque nous avons envisagé la création d’une rubrique « Qualité et environnement » dans le nouveau site web de FERALP, il semblait a priori difficile de trouver des arguments dignes d’intérêt et convaincants. Au final, ce sont de nombreuses initiatives qui mises bout à bout constituent les prémisses d’une charte RSE.
Prochaine étape dans la démarche environnementale de cette PME haut-savoyarde fabriquant du mobilier industriel et des rayonnages métalliques ? Mesurer et quantifier ses performances, et pourquoi pas entrer dans une démarche certifiante (ISO 26000) ?
Les Hirondelles, une marque éthique et responsable à Annecy
Une marque qu’on ne présente plus et qui a pourtant encore besoin de nous pour se développer. Un article à lire dans le magazine Tendance Savoie Mont-Blanc de mars 2020.