Et si l’empathie était la qualité première d’un rédacteur web ?
Au-delà d’une parfaite maîtrise de la langue française et des techniques de rédaction SEO, se mettre à la place de ses lecteurs est fondamental. Comment rédiger des contenus qui entreront en résonance avec les publics visés ? Entre empathie et pragmatisme, voici quelques clés pour trouver les mots justes et le ton qui conviendront à vos contenus éditoriaux.
L’empathie… sans les bons sentiments
La première idée qui me vient à l’esprit en évoquant ce sujet sur l’empathie, c’est l’image d’une caisse de résonance. Se définissant comme « la partie d’un instrument qui a pour rôle de recevoir et d’amplifier la vibration produite », l’analogie me paraît intéressante à explorer.
Avoir de l’empathie, ce n’est pas ressentir de la compassion. Il s’agit ici plutôt de comprendre les attentes de vos lecteurs, leur point de vue et ce qu’ils ressentent. Se mettre à leur place pour mieux cerner leurs motivations. Et les retranscrire avec des mots et une tonalité éditoriale adaptés.
Comment ? En identifiant ces fameux personas qui sont le b.a.-ba en matière de marketing digital et de web content. Pour y parvenir, rien de mieux qu’une approche pragmatique inspirée par l’expérience terrain. En savoir plus sur les personas.
Quels objectifs ? Pouvoir proposer des contenus qui répondront précisément à la requête des internautes, tout en les rassurant sur votre légitimité, tels sont les enjeux. Car le marketing émotionnel, même s’il cache souvent son nom, reste le principal levier pour convaincre et favoriser le taux de conversion.
Étude de cas avec « Petit-fils, service aux grands-parents »
Un internaute recherche une entreprise proposant des services à la personne. Au-delà de la proximité géographique que l’algorithme de Google ne manquera pas d’intégrer, c’est avant tout les valeurs humaines, l’expérience et le sérieux qui rassureront. Lorsque l’on décide, par exemple, de confier un parent aux bons soins d’une aide à domicile, l’empathie est plus que jamais de circonstance. Mais attention à ne pas verser dans les bons sentiments. En restant pragmatique, Petit-fils adopte une tonalité éditoriale moderne, dynamique, presque joyeuse. A l’image de sa nouvelle charte graphique colorée. Non seulement la marque dédramatise le sujet, mais en plus elle instaure un climat de confiance avec ses lecteurs. Simplicité et esprit de famille sont ici de mise. La caisse de résonance devient aussi catalyseur d’émotions.
« On ne fait pas de bonne littérature avec des bons sentiments”, affirmait Gide. Mais on n’écrit pas non plus de bon storytelling avec des bons sentiments. Parce que raconter une histoire, c’est avant tout être sincère. Et pour instaurer ce climat de confiance avec son public, rien de tel que de mettre en avant des femmes et des hommes authentiques, qui nous ressemblent, qui ont des valeurs et qui s’engagent.